De l’énergie, Anaïs notre formatrice Airmes, n’en manque pas ! Elle est arrivée en 2015 et a vu le logiciel évoluer et les formations s’adapter à mesure que les nouveaux professionnels se formaient. Elle nous a offert une interview sans concession truffée d’anecdotes succulentes.
Anaïs baigne dans le monde de la formation depuis de nombreuses années. D’abord auprès de jeunes adultes passant leur BAFA (Brevet d’Aptitudes aux Fonctions d’Animateur.trice), elle a ajouté une corde à son arc en formant des professionnels du médico-social à l’utilisation d’Airmes depuis 2015 : “je me sens utile auprès des professionnels, particulièrement lorsque j’entends un “Ah, ça c’est bien !”, exclamation spontanée qui me conforte dans mon rôle et dans ma certitude qu’Airmes est un logiciel qui correspond à leurs besoins” explique-t-elle. Ces réactions ne sont pas rares, et ce n’est pas un hasard : Airmes a été construit sur des besoins réels par une équipe de terrain, mûe par un esprit associatif fort qui place l’utilisateur au centre de la démarche. Anaïs avait également une appétence pour l’informatique ce qui l’a aidée à s’approprier le logiciel et sa logique, mais l’enjeu pour elle est ailleurs : “Au-delà de l’aspect technique du logiciel par lequel on commence toujours une formation, il est essentiel que les stagiaires s’approprient et puissent transposer leurs habitudes de travail dans leur nouvel outil. Je lève donc les angoisses en m’adaptant à leurs méthodes de travail, en répondant à leurs questions et en leur permettant de se projeter dans leur quotidien”. Adaptabilité, Ecoute, Pédagogie, Anaïs ne manque donc pas de ces qualités essentielles qui lui permettent de rebondir sur le fonctionnement des structures partenaires.
Pour Anaïs, une formation ne se résume pas à l’apprentissage du logiciel pur : “pour moi, une bonne formation est une formation où on a rit” et Anaïs applique ce principe dans ses différents métiers, au quotidien. Car notre formatrice dynamique jongle entre formation et son métier d’architecte d’intérieur qu’elle adore et qui comporte quelques points communs avec la formation : “Dans les deux métiers, l’enjeu est de composer avec l’existant, de comprendre quels sont les murs porteurs, ou les outils, sur lesquels on peut s’appuyer en tant que formateur pour intéresser les stagiaires”. Être architecte d’intérieur, c’est aussi coordonner les différents corps métiers, tout comme il faut savoir travailler en transversalité avec les différents métiers au sein d’un établissement médico-social. Ce qu’Anaïs aime en formation, c’est aussi la diversité des personnalités avec qui elle discute : lorsqu’elle nous raconte le jour où elle a appris en pleine formation que l’une de ses stagiaires du jour était enceinte, alors que celle-ci ne souhaitait pas particulièrement l’annoncer à toute l’assemblée, et qu’Anaïs a dû improviser pour dissiper le malaise, on ne peut s’empêcher de rire avec elle.