Rencontre avec Mahmoud Boudjeltia, chef de projet DUI pour le groupe UGECAM

AIRMES a remporté l’appel d’offres du Groupe UGECAM pour équiper les 185 établissements et services dédiés au handicap de son logiciel de DUI. Nous vous en parlions ICI. Le projet HOLISTIC est composé de représentants des régions du groupe UGECAM et de M. Mahmoud Boudjeltia, chef de projet DUI. Nous avons rencontré M. Boudjeltia afin d’avoir sa vision du projet et les raisons qui ont conduit les UGECAM à faire confiance à AIRMES pour accompagner leur déploiement et leur transformation.

Bonjour M. Boudjeltia. Merci de nous accorder cet entretien. Vous êtes aujourd’hui chef de projet DUI afin de piloter le déploiement d’AIRMES au sein du groupe UGECAM. Quel a été votre parcours ?

Bonjour. J’ai à l’origine évolué au sein de cabinets de conseil et je suis aujourd’hui spécialisé sur le secteur du médico-social et du sanitaire, autour des problématiques SI, data et de déploiement logiciel de grande envergure (avec des missions réalisées pour la CNSA, l’ANS, le Ministère de la Santé, …). C’est dans ce cadre que j’ai accompagné au plus près le Groupe UGECAM sur le cadrage stratégique et opérationnel du projet, et sur la candidature des UGECAM pilotes aux appels à projet régionaux ESMS Numérique qui s’est soldée par un succès complet !

Je suis maintenant chef de projet DUI déploiement au sein du Groupe.

Quel est l’existant au sein des UGECAM ?

Il existe à ce stade de grandes disparités entre les régions du Groupe : certaines régions sont entièrement équipées d’un DUI, d’autres pas du tout, et les logiciels sont différents d’une région à une autre.

Quelle était la volonté du Groupe vis-à-vis du projet HOLISTIC ?

Le projet vise à la fois à développer les usages du numérique et à harmoniser les pratiques par le biais d’un DUI unique pour tous les établissements et services. Nous voulions par ce moyen faire progresser l’accompagnement des personnes en situation de handicap dans les ESMS du Groupe, et développer l’échange d’informations et la communication entre les professionnels, avec les usagers, les familles et les partenaires. A ce titre, le projet s’inscrit entièrement dans la stratégie nationale de transformation numérique du secteur médico-social en ayant pour objectif d’intégrer les services de santé nationaux.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans la proposition d’Airmes ?

Nous avons été séduits par la pertinence de la solution vis-à-vis des besoins du secteur et vis-à-vis des enjeux du projet. Les éditeurs soumissionnaires ont été auditionnés par un jury, composé des directeurs et directrices d’établissements et de professionnels de terrain, pour qui le DUI deviendra un outil de travail primordial. Ce casting a permis d’avoir une vision large et représentative des spécificités et besoins des UGECAM. La présentation d’AIRMES a été très convaincante pour le jury, ce qui a permis de démontrer sa complétude fonctionnelle, sa pertinence vis-à-vis des pratiques et enjeux du secteur et par son PDG.

Sébastien Lecomte, qui maîtrise parfaitement les problématiques autour de l’accompagnement du handicap, a su nous convaincre en répondant à toutes nos questions et interrogations. La proposition d’accompagnement a également été particulièrement convaincante grâce à une démarche agile et itérative, permettant de sécuriser la prise en main et le développement des usages du DUI.

Enfin, la structure même de AIR, coopérative engagée au service du handicap qui porte les valeurs du secteur, a été un argument en faveur de ce choix.

Etiez-vous intéressés par la proposition éthique et multi-activités de AIR ? Est-ce que cela a fait la différence ?

Oui, le fait que AIR soit un centre ressources, disposant de plusieurs activités complémentaires, a été un argument supplémentaire pour nous. Nous avons découvert un catalogue de formations métier complet et riche, qui témoigne de la pertinence et de l’expertise de la société et donc de la solution AIRMES. En effet, les formations pointues et diversifiées nous ont rassurés sur le fait qu’AIRMES était construit sur des pratiques terrain et par des experts de la question du handicap.

Par ailleurs, AIR étant évaluateur externe, agréé par la HAS, nous avons conscience que vous êtes encore plus à même de nous apporter une posture de conseil quant à nos pratiques et nos ambitions.

Enfin, la dimension associative a parlé à notre secteur. Vous participez également à des colloques et en organisez, donc cela témoigne d’un intérêt réel pour le handicap. Par ailleurs, le fait que vous ayez bénéficié du soutien de la CNSA pour le développement du GEVA et de la Prestation de Compensation du Handicap (PCH) enfant témoigne du sérieux et de la rigueur de votre organisation.

AIR s’est transformé en SCIC depuis le 1er janvier 2022. Cette dimension coopérative a-t-elle été un atout ?

Oui bien sûr, la dimension coopérative signifie une ouverture et une implication des clients dans la gouvernance de la société. Il nous semble intéressant de porter notre voix au travers des Assemblées Générales notamment.

Un mot pour terminer ?

Nous sommes très satisfaits du choix que nous avons fait. Les journées de travail qui ont débuté avec AIR nous confortent dans notre choix et sur la dynamique du projet. C’est de bon augure pour la suite !